Un petit rappel "historique" s'impose:
- Zotero est lancé par le Center for History and New Media en 2007 en version publique, comme extension du navigateur Firefox (version 2). Il permet de récupérer automatiquement des informations bibliographiques sur des sites web et de les exporter mis en forme dans un document texte.
- En mars 2010 est lancée la version 2 de Zotero, avancée majeure qui permet de synchroniser sa bibliothèque personnelle avec d'autres personnes via un groupe. De là de nouvelles possibilités ouvertes, élargissant le champ au-delà de la seule collecte bibliographique.
- En septembre 2010 est lancée la première bêta de Zotero 2.1 qui permet l'utilisation du nouveau service Zotero Commons. Parallèlement est annoncé Zotero Everywhere...
Concrètement que sont ces deux nouveaux venus dans la famille Zotero?
Le changement est radical et modifie l'identité même du programme. Ainsi, le premier, Zotero Commons, concrétise un partenariat majeur avec l'Internet Archive dans un double gain : permettre aux utilisateurs de déposer des images électroniques, d'obtenir une version OCRisée automatiquement, et en même temps enrichir l'Internet Archive des documents déposés (avec la visibilité que cela entraîne). Les fichiers en format PDF, Gif, Epub, Kindle, Full text, Djvu, sont alors disponibles. On voit tout de suite que nous ne sommes plus dans la seule collecte et mise en forme bibliographique mais dans la gestion d'une base de donnée synchronisée, partageable, exportable.
Everywhere est lui un simple nom de code pour ce que beaucoup attendaient depuis l'essor premier du module : son utilisation quelle que soit la plateforme et le navigateur. Il s'agit en effet rien de moins que des versions Chrome, Internet Explorer et Safari de Zotero (on ne sait pas encore si la version synchronisée sera présente mais on peut supposer que oui, une fois que c'est "on the clouds"). De même, Zotero pourra se séparer du navigateur pour devenir un logiciel indépendant, multiplateformes (Windows, Mac, linux). Finis les sourires gênés lorsqu'il fallait dire au chercheur super enthousiaste qu'il devrait changer de navigateur et rendre son Mac pour pouvoir utiliser cet outil...
Au final, Zotero fait de plus en plus penser à une machine pleine de promesses mais dont l'usage n'a pas encore été trouvé pour en tirer le(s) meilleur(s) parti(s). Un semblant de Google Wave, en espérant que le sort final de Zotero soit plus enviable... Moi, ça me donne des envies de services aux chercheurs tout ça est très motivant!!!
- Zotero est lancé par le Center for History and New Media en 2007 en version publique, comme extension du navigateur Firefox (version 2). Il permet de récupérer automatiquement des informations bibliographiques sur des sites web et de les exporter mis en forme dans un document texte.
- En mars 2010 est lancée la version 2 de Zotero, avancée majeure qui permet de synchroniser sa bibliothèque personnelle avec d'autres personnes via un groupe. De là de nouvelles possibilités ouvertes, élargissant le champ au-delà de la seule collecte bibliographique.
- En septembre 2010 est lancée la première bêta de Zotero 2.1 qui permet l'utilisation du nouveau service Zotero Commons. Parallèlement est annoncé Zotero Everywhere...
Concrètement que sont ces deux nouveaux venus dans la famille Zotero?
Le changement est radical et modifie l'identité même du programme. Ainsi, le premier, Zotero Commons, concrétise un partenariat majeur avec l'Internet Archive dans un double gain : permettre aux utilisateurs de déposer des images électroniques, d'obtenir une version OCRisée automatiquement, et en même temps enrichir l'Internet Archive des documents déposés (avec la visibilité que cela entraîne). Les fichiers en format PDF, Gif, Epub, Kindle, Full text, Djvu, sont alors disponibles. On voit tout de suite que nous ne sommes plus dans la seule collecte et mise en forme bibliographique mais dans la gestion d'une base de donnée synchronisée, partageable, exportable.
Everywhere est lui un simple nom de code pour ce que beaucoup attendaient depuis l'essor premier du module : son utilisation quelle que soit la plateforme et le navigateur. Il s'agit en effet rien de moins que des versions Chrome, Internet Explorer et Safari de Zotero (on ne sait pas encore si la version synchronisée sera présente mais on peut supposer que oui, une fois que c'est "on the clouds"). De même, Zotero pourra se séparer du navigateur pour devenir un logiciel indépendant, multiplateformes (Windows, Mac, linux). Finis les sourires gênés lorsqu'il fallait dire au chercheur super enthousiaste qu'il devrait changer de navigateur et rendre son Mac pour pouvoir utiliser cet outil...
Au final, Zotero fait de plus en plus penser à une machine pleine de promesses mais dont l'usage n'a pas encore été trouvé pour en tirer le(s) meilleur(s) parti(s). Un semblant de Google Wave, en espérant que le sort final de Zotero soit plus enviable... Moi, ça me donne des envies de services aux chercheurs tout ça est très motivant!!!
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