lundi 30 novembre 2009
Test Google Fusion Table
L'idée simple est que beaucoup de documents récupérés sont sous la forme de PDF, format bien pratique pour la diffusion mais qui ne prévoit pas l'export global d'informations vers d'autres supports (au hasard Excel/calc ou Word/writer). Imaginant ce que l'on pourrait faire avec Google Fusion Table et bavant sur la génération automatique de cartes et diagrammes divers très alléchants, j'ai élaboré le scénario suivant:
sociologue travaillant sur l'Indice de développement humain, j'ai récupéré en pdf le rapport annuel et souhaite pouvoir en extraire différents tableaux avec lesquels je pourrais générer des cartes et diagrammes.
Ayant mon document sur mon Bureau, je le convertis en Excel grâce à l'outil en ligne PdFtoExcel online (attention aux messageries professionnelle qui sont souvent très suspicieuses des pièces jointes et risquent de voir virer mail et fichier sans autre forme de procès...). Pour bien faire les choses, j'ai coupé mon pdf au préalable grâce à mon imprimante virtuelle gratuite (avec pdf creator par exemple) et sorti les seules pages du tableau que je souhaité exploiter.
- Je toilette un peu et vérifie mon excel.
- J'importe dans Google Fusion Table
- ... et je m'aperçois qu'à moins d'un sérieux travail préparatoire sur le tableau excel, j'obtiendrais dans Google des données très partiellement exploitables (notamment pas possible de générer une carte du monde...).
Conclusion: décevant et nécessite suffisamment de boulot pour dissuader les utilisateurs.
Conclusion bis: préférer utiliser l'extraordinaire page d'outils et de générateurs de l'ONU
lundi 23 novembre 2009
LibX Sudoc ? M'enfin !?! 1/2
[Attention ! Ce billet est un peu long et traite d'un sujet un peu plus pointu que d'habitude... Âmes sensibles s'abstenir ! ;-)]
Cela fait quelques temps déjà que je voulais créer un plugin LibX pour le Sudoc (et je n'étais pas la seule ;-)). C'est maintenant chose (presque) faite. LibX est une extension de recherche pour catalogue de bibliothèque à installer sur son navigateur préféré (Firefox ou Internet Explorer).
Chapo s'était occupé de créer celui du catalogue du SCD de Metz.
Pour mieux comprendre à quoi sert (de façon générale) ce plugin, je vous invite à lire le tuto PDF ou à visionner le tuto animé réalisés pour l'occasion si ça n'est pas déjà fait.
Je conseille aussi à ceux qui ont envie de se lancer dans la création de ce plugin, de lire les articles de Lully consacrés à ce sujet. Il propose des tutoriels synthétiques et efficaces expliquant la façon d'opérer ainsi que des approches s'adaptant à différents objectifs d'utilisation (première approche, LibX et Zotero pour les acquéreurs ici et là, LibX et proxy).
Pour le Sudoc j'ai utilisé la solution proposée pour les URL complexes.
- Parce que le Catalogue Sudoc n'est pas dans la liste des "Manual configuration". Il fallait donc ajouter un "bookmarklet"/une URL servant de modèle :
- l'URL de recherche multicritères du Sudoc n'était pas adaptée au modèle LibX proposé par défaut.
"%JOIN{connector}{type1|value1}{type2|value2}{....}"Où, le "type" correspond à un code d'option de recherche (par exemple : a pour auteur, t pour titre, etc.) et "value" correspond à l'équation de recherche du catalogue correspondant à l'option de recherche indiquée (exemple pour le Sudoc : {a|&ACT0=&IKT0=1004&TRM0=%a}, %a étant remplacé par le terme de recherche lors du lancement d'une requête. 1004 correspond à l'index des noms auteurs du Sudoc).
Elle m'a donnée un peu de fil à retordre mais j'ai fini par y arriver...
Après quelques essais infructueux je me suis décidée à faire appel à l'aide en ligne [bouton "Help me with" dans l'onglet "My Editions"]. Manque de chance (?) pour moi, j'ai reçu une réponse quelque peu laconique avec un lien me renvoyant vers le paragraphe des FAQ que j'avais déjà consulté ! Et M... !
J'ai donc repris ma réflexion, en me disant que j'étais de toute façon sur la bonne voie, avec l'aide ponctuelle d'un collègue compréhensif (merci Pierre ;) !).
Il s'agissait d'abord de comprendre la logique d'affichage et les codes des requêtes utilisés dans l'URL du catalogue pour une recherche multicritères. Exemple d'URL pour une recherche Auteur : Baudelaire et Titre : fleurs.
http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/SET=4/TTL=2/CMD?ACT=SRCHM&ACT0=SRCH&MATCFILTER=Y&MATCSET=Y&NOSCAN=Y&PARSE_MNEMONICS=N&PARSE_OPWORDS=N&PARSE_OLDSETS=N&IMPLAND=Y&screen_mode=Recherche&IKT0=1004&TRM0=baudelaire&ACT1=*&IKT1=4&TRM1=fleurs&ACT2=*&IKT2=1016&TRM2=&ACT3=*&IKT3=7&TRM3=&SRT=YOP&ADI_TAA=&ADI_LND=&ADI_JVU=&ADI_MAT=B&ADI_MAT=T&ADI_MAT=F&ADI_MAT=O&ADI_MAT=A&ADI_MAT=M&ADI_MAT=N&ADI_MAT=G&ADI_MAT=V&ADI_MAT=I&ADI_MAT=K&ADI_MAT=Y&ADI_MAT=X&ILN_DEP_BIB=DEP&NOT_USED_ADI_BIB=
Puis, il fallait éliminer le "superflux" ne pouvant être intégré (les différents critères de pertinences par exemple) sans nuire à l'interrogation principale.
http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/CMD?ACT=SRCHM&ACT0=Recherche&IKT0=1004&TRM0=baudelaire&ACT1=*&IKT1=4&TRM1=fleurs&ACT2=*&IKT2=1016&TRM2=&ACT3=*&IKT3=7&TRM3=
Enfin, il fallait recréer cette logique avec la méthode %Join. Il est préconisé dans l'aide d'utiliser l'URL encoding mais cela ne fonctionnait pas pour le Sudoc, jai donc gardé l'encodage ASCII. Je n'ai pas mis non plus d'opérateur booléen, inutile dans notre cas également.
4 requêtes sont possibles, simultanées ou non : Mots auteur (a) ; Mots du titre (t) ; Tous les mots (Y) ; ISBN (i). Au final j'obtiens cet URL Template :
http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/CMD?ACT=SRCHM%JOIN{}{a|&ACT0=&IKT0=1004&TRM0=%a}{t|&ACT1=*&IKT1=4&TRM1=%t}{Y|&ACT2=*&IKT2=1016&TRM2=%Y}{i|&ACT3=*&IKT3=7&TRM3=%i}
Pour créer un plugin le plus propre possible j'ai d'abord utilisé la possibilité de créer ses propres "Bookmarkletsearch options".
Je ne sais pas pourquoi mais ça n'a jamais fonctionné correctement (toujours aucune réponse de l'équipe LibX sur ce point mais il est bien précisé dans les FAQ, question 10, que l'aide n'est que partielle pour les catalogues personnalisés). J'ai donc fini par prendre les options paramétrées en les traduisant en français (bouton "Change"). J'ai aussi changé l'ordre d'apparition en utilisant le "drag and drop" (glisser / déposer) préconisé dans cet encart (a pour auteur, t pour titre, y pour tous les mots, etc.).
Résultat, quand on affiche la barre d'outils dans le navigateur :
Sauf que... dans le Sudoc il existe deux index distincts pour les ISBN et les ISSN. LibX ne proposant qu'un modèle commun ISBN/ISSN, j'ai donc décidé de prendre le modèle proposé pour les ISBN seulement et j'ai "détourné" un autre modèle (celui des recherches d'articles) en le renommant ISSN et en lui faisant correspondre le code index ISSN (8) : {d|&ACT4=*&IKT4=8&TRM4=%d}. Ce truc a fonctionné avec l'URL de recherche simple mais pas multicritères (pourquoi ? Parce que...). Je n'avais pas envie de créer une seconde URL modèle uniquement pour les ISSN car cela revient à devoir changer de "catalogue" dans l'interface publique et je ne trouve pas cela cohérent pour une même entité de départ.
De plus, cet arrangement pause un problème au niveau du paramétrage des préférences du menu contextuel, l'onglet ISSN renvoie par défaut à l'option de recherche i ISBN/ISSN de LibX (ici devenue ISBN car je l'ai renommée dans les search options, voir plus haut).
La recherche du menu contextuel et celle de "l'autolink" se font sur l'index des ISBN et non sur celui des ISSN. Les bidouilles ont des limites ! Je me vois donc dans l'obligation de créer un second bookmarklet pour les ISSN seulement... Et donc, de supprimer cette partie de l'URL template
Sauf que ! Le second bookmarklet reprend les mêmes options de recherche que le premier. Ce qui veut dire que le problème reste le même : impossible de faire une recherche ISSN pour le moment.
Restait le souci de recherche automatique sur les ISBN cliquables. Libx s'obstinant à convertir les ISBN 13 en ISBN 10, certains résultats s'en retrouvaient faussés. En effet, certaines notices du catalogue n'étaient retrouvées car elles ne contenaient que l'ISBN 13. Grâce à Lully (merci à lui !) qui m'a fait remarqué que l'option pouvait être désactivée dans d'autres bookmarklets, j'ai demandé à la cellule d'aide LibX si cette fonction pouvait être ajoutée et ça a été fait ! :-)
Seule ombre au tableau c'est le message de survol "ISBN not found" quand on passe la souris sur un ISBN cliquable, qui apparaît même si l'ouvrage est présent dans le catalogue...
Voilà ! J'en suis là pour le moment... Comme dirait Boris Vian :
"Y a quelque chose qui cloche là-dedans
J'y retourne immédiatement " !
vendredi 20 novembre 2009
Prospective (1/2): Google Wave, Google Drive et Chrome OS
[Note: cet article a été en partie rédigé avant la présentation de Chrome OS le jeudi 19 novembre 2009. Le principe de prospective en a été un peu périmé pour certains côtés, bien que les réflexions de fonds restent valables...]
Je vais me baser sur les grands projets annoncés (plus ou moins médiatiquement) et les grandes tendances qui semblent émerger des TIC. Ainsi l'on constate une distinction de plus en plus faible entre le web et le local. Les disques durs sont partout et deviennent inutiles (espaces de stockage en ligne semi-gratuits, multiplication des appareils multimédia dotés d'un stockage flash ou mécanique, synchronisation renforcée des données), les logiciels sont en ligne, le gratuit-libre est désormais aussi performant que le payant pour l'usage grand public. Enfin, les navigateurs tendent à fusionner l'ensemble des usages séparés, de la messagerie à la veille ou la musique et la vidéo en ligne.
Dans ce cadre la dernière grosse sortie de Google, son navigateur Chrome, a fait grand bruit. D'interface très simple, il apporte une fonction de navigation privée inédite et une rapidité qui le place en tête dans les comparatifs. Assez pour entrainer une réaction de Mozilla qui envisage de copier Chrome sur l'interface et l'attribution d'un processus par onglet sur ses prochaines versions (accélérant la vitesse de chargement de chaque onglet au risque de surcharger une session ouverte avec de nombreuses pages...).
L'annonce "légendaire" d'un système d'exploitation (qui s'avère n'être qu'une Debian habillée en Chrome) laisse penser que Google reste une firme visionnaire en pariant sur le tout web: son OS n'est qu'un navigateur étendu gérant le hardware de l'ordinateur et faisant fonctionner des applications web.
L'excellent Korben vient de publier une synthèse très parlante sur la présentation par Google de son "OS". Il en ressort que ceci semble encore une fois un coup d'annonce finalement mineur : Chrome OS ressemble très furieusement au système linux des eepc d'Asus et ne garantit pour l'instant aucune compatibilité matérielle et logicielle. Pas de Bureau, pas de widgets... Rien qui concurrencera un véritable OS malgré les annonces de version PC de bureau. Surtout, alors que se profile un déferlement du tout tactile dans les 10 années à venir, Chrome OS fait le service minimum sans rien anticiper (au risque d'être périmé dès lors que le grand public sera équipé d'écrans tactiles. Google fait beaucoup de com', laisse la communauté bosser et ne révolutionne rien avec son pseudo-OS. La force de Microsoft a toujours été sa grande compatibilité quand Mac et Linux avancent (très) doucement sur la même voie.
L'extension Gmail Drive montre la direction empruntée pour l'OS de Google, en rendant artificielle la distinction entre disque dur local et disque dur en ligne. Idem avec les rumeurs Gdrive, espace de stockage fusionné pour l'ensemble de ses applications Google. Mais pour le côté web-OS, Ubuntu est déjà sur la voie du Cloud-computing avec son stockage en ligne synchronisé Ubuntu One. Les grands fabricants de hardware ne l'attendent pas pour sortir leur propre interface linux (Cf la Freebox ou la Playstation 3). Bref, rien de révolutionnaire, rien qui n'impose de sortir de ses habitudes en continuant d'utiliser certaines applications Google sans pour autant adopter son pseudo-OS.
La seule vraie nouvelle est l'utilisation hors-ligne des applications Google, ce qui signifie tout simplement (et paradoxalement) que le géant du web qui a tout misé sur le online, devient un éditeur d'applications classiques sur le même créneau que OpenOffice, Mozilla ou Microsoft. En sachant que ses applications ne sont pas plus performantes que celles de Sun et de la Mozilla foundation par exemple...
Au final, Chrome OS est une simple fusion de l'ensemble des applications de Google (ou plutôt une juxtaposition). Une sorte de Google-Pack géant. Il ne crée aucunement un nouveau secteur mais sert (comme pour la navigateur Chrome) d'aiguillon permettant à la communauté du Libre de faire progresser rapidement ses outils.
Les dernières infos de Google donnent quelques pistes pour le reste:
- les tests en cours sur Google Wave (qui ressemble pour l'instant surtout à un super Gmail) le rachat de Gizmo5, laissent présager un prochain service de messagerie/chat/Webconf+VoIP qui manquait cruellement dans la suite Google. Si c'était le cas, Wave pourrait réellement prendre sa place en écrasant un projet Mozilla Raindrop bien plus modeste mais qui semble mieux pensé pour le moment (j'y reviendrai dans le second billet). Et surtout devenir un concurrent très sérieux pour détrôner Skype.
- les améliorations (test d'OCR) et déclarations sur GoogleDocs indiquent un passage de cap qui pourrait se voir concrétisé avec Chrome OS.
- Le GPS Google Maps intégré aux netbook Androïd (qui deviendront Chrome OS) est une bonne nouvelle mais se contente de s'engouffrer dans un secteur en expansion. L'ex-Fennec de Mozilla (désormais Firefox Mobile) semble plus innovant avec son accéléromètre...
Pour résumer tout ça:
- Google Wave sera un Skype évolué fusionnant tous les moyens de communication dans une même appli (probablement avec une version installable sur le Bureau de l'ordinateur). C'est le projet le plus intéressant à l'heure actuelle.
- Google OS ressemble à un pétard mouillé et précipité qui ne détrônera ni Ubuntu ni les Linux-OS des netbook.
- Google documents sortira probablement une version offline performante dont les innovations (OCR) seront reprises par OpenOffice.
et maintenant...?
Quid de GoogleEarth, qui continue son bonhomme de chemin sans grosse com'? Je ne sais pas si je suis le seul mais depuis plusieurs années je me demande quand Google décidera d'utiliser son mastodonte comme véritable navigateur. Tout est en place: l'installation sur poste, l'insertion des informations Google Maps (circulation, panomino, Street View), ouverture aux développeurs, le GPS, la géolocalisation Picasa, l'existence de Chrome,... Il ne manque plus qu'une navigation plus facile (gérant le tactile?) pour lancer une véritable révolution. Mais Google est-il assez visionnaire pour cela? Il semble malheureusement qu'il réussisse mieux par l'ajout discret de fonctionnalités à ses outils déjà existant (détection des visages dans Picasa, Street View dans Gmaps,...) que par le lancement de nouveaux produits.
Imaginez un Chrome-GoogleEarth et un GWave gérant la visioconf et le partage d'écran en parallèle, la véritable révolution serait là!
Pour info, le site de CNN s'est amusé à un exercice de prospective similaire en 2006.
jeudi 19 novembre 2009
Etude typologique sur les bibliobloggueurs: résultats
Donc voici les conclusions après dépouillement (avec toutes les réserves sur le côté non-scientifique de l'étude) :
1 - Synthèse:
(pour une analyse plus générale, n'étant ni sociologue ni #jeansarkozypartout je laisserai chacun interpréter ces chiffres très subjectifs mais qui donnent néanmoins un certain tableau des biblioblogs et de la profession).
2 - Détail:
- Sexe:
12 femmes
31 hommes
- Âge moyen:
23 à 59 ans
Moyenne 35 ans. Âge le plus représenté 33 ans.
Médiane à 34 ans.
Catégorie:
A 13 bibliothécaires + 14 conservateurs
B 8
C 6
Établissement:
BM: 17
SCD: 14
Grand établissement: 4
École: 2
CRDP: 1
Localisation:
Paris et région (élargie): 14
PACA (sud-est): 5
Nord/Est: 4
Angers: 3
Lyon et Rhône-Alpes: 3
Etranger:
- Québec: 4
- Sénégal:1
- Belgique: 1
Service:
Informatique documentaire: 21
Formation/services aux publics: 10
Collection/patrimoine: 6
Communication/valorisation: 4
Blog rattaché aux fonctions :
oui: 8
non: 35
12 bloguent aussi pendant le service (dont 9 conservateurs). 2 uniquement pendant le service.
2 bloguent sur le téléphone portable.
Ancienneté du blog:
Moyenne de 2 ans. 1/3 ont 1 an ou moins.
Informatique:
16 ont plusieurs OS (Mac, PC ou Linux)
Tous utilisent PC.
2 utilise uniquement Linux.
1 utilise uniquement Mac.
2,0:
- Twitter: 17
- Delicious: 16
- Bureautique en ligne: 11
- Facebook: 10
- Agrégateur: 15
- Zotero 2,0: 5
… perso:
- Twitter: 26
- Delicious: 24
- Bureautique en ligne: 27
- Facebook: 25
- Agrégateur: 33
- Zotero 2,0: 12
Motivation:
Veille collaborative (partager ses connaissances, découvertes). Collaboration professionnelle avant tout. Dans une moindre mesure lancer/participer au débat sur le métier et l'environnement.
lundi 16 novembre 2009
Créer des formulaires en ligne : JotForm, SurveyMonkey, Google Documents...
Juste un conseil pour démarrer : il est préférable de construire son formulaire avec le logiciel dès le départ, une fois l'idée générale correctement circonscrite, afin de travailler avec la logique de l'outil sans risquer de se retrouver bloqué par la logique d'un cheminement préalable pour laquelle l'outil n'offre pas de solution.
C'est JotForm qui a servi de support pour l'étude. Déniché chez emandarine, cet outil offre une version gratuite après inscription et une interface en français. Il permet de réaliser toutes sortes de formulaires, je vous renvoie vers l'article de emandarine pour plus de précisions sur la présentation générale.
Pour tester cet outil c'est ici en utilisant "test" pour login et mot de passe. Un tutoriel en anglais est disponible là.
- 12 formulaires pré paramétrés
- 10 zones/formats/champs/boutons,... à insérer + 9 modules dynamiques (menus déroulants, code, captcha, image, étoiles à cocher,...)
- 6 outils de paiement (paypal, etc)
- possibilité d'afficher tout le code source du formulaire (et donc de bidouiller quelques paramètres de styles)
- export en : lien permanent, copier sur un site, pdf, envoi par email, tableau, calendrier, excel, rss.
Un tableau récapitulatif des différentes options est disponible ici. Des tutoriels sont disponibles là. La version gratuite de SurveyMonkey est disponible après inscription et propose des services semblables à JotForm excepté l'import des résultats (discriminant dans notre cas !) :
- limitée à 100 réponses par questionnaire de 10 questions maximum [100 réponses par mois pour JotForm, fichiers de 10MB maximum, le nombre de question ne semble pas limité... ],
- accès aux 15 types de questions (fermées, ouvertes, à choix multiple, etc.),
- possibilité de soumettre le formulaire via un lien sur son site ou par email,
- habillage du formulaire : 15 thèmes aux choix,
- visualisation des résultats en ligne mais pas de téléchargement ! [Ce que JotForm permet de faire au format .html, .xls ou .csv ou .txt (avec délimitations). Idem pour l'export du formulaire au format PDF.].
Je ne connais pas les les performances de JotForm Premium (version payante, et si quelqu'un l'utilise les infos sont les bienvenues !) mais voici quelques indications sur la version payante de SurveyMonkey ( merci pour les infos Isabelle ;-) !) :
- nombre illimité de réponses et de questions, ainsi que la personnalisation des thèmes,
- protection des questionnaires par mot de passe, contrôle adresse IP et date butoir,
- contrôle de champs possible : obligatoire, présence de certains caractères (ex : @),
- possibilité d'alimenter le formulaire par sessions successives : définition de dates de début et de fin pour chaque session. Filtrage des réponses par session,
- création d'itinéraires logiques avec sauts de questions pour profils différents (ceci suppose de bien maîtriser les enchaînements pour obtenir un questionnaire cohérent. Une question de choix entrainant des questions ultérieures différentes selon la réponse doit obligatoirement se trouver en fin de page ou sur une page seule),
- téléchargement des résultats (partiel ou total) se fait en .html, .xls , .csv, .xml ou PDF. Sachant que les diagrammes sont automatiquement générés pour le format .xls et que le PDF est actif (offrant donc la possibilité d'envoyer un formulaire à compléter sous cette forme. Le dépouillement se faisant à la main dans ce cas...),
- possibilité de créer des filtres pour générer des rapports croisant certains résultats.
Ce qui est appréciable :
aucune publicité pour l'outil n'est incluse dans les pages du formulaire (le nom de l'outil apparaît dans l'adresse URL des pages uniquement),
la finesse des possibilités et des critères offerts dans la création des questions et de leur enchaînement logique,
la personnalisation des pages (logo, couleurs).
Points à améliorer :
manque de contrôle sur la validation finale des formulaires (une personne peut très bien quitter la dernière page sans valider, sachant que son formulaire sera tout de même enregistré. Cela remet en cause le contrôle par IP),
le format PDF ne permet pas de faire apparaitre le texte libre entré dans les champs dédiés,
même si une personne ne devait pas remplir tout le formulaire par un jeu de questions logiques, le rapport affichera l'ensemble des questions du formulaire. Ce qui peut générer beaucoup de pages parfois non pertinentes.
On peut aussi se servir de Google documents pour éditer un formulaire en ligne... Un petit tuto est disponible ici...
68 thèmes au choix, possibilité d'entrer du texte simple des paragraphes, questions à choix multiples, à cocher, intégration d'échelles, de grilles, etc.
possibilité d'envoyer le formulaire par mail.
La consultation des résultats se fait en ligne ou par export d'une feuille de calcul.
Si vous connaissez d'autres outils gratuits, les commentaires sont ouverts...
lundi 9 novembre 2009
Google OCR: Test
et le résultat affiché dans GDocs:
CHARIOT DE MARCHE LISE I LISE WALKING TROLLEY
REFERENCE : 735222
CE PRODUIT DOIT ETRE MONTE PAR UN ADULTE.
TO ASSEMBLE BYAN ADUL T.
Tenir les éléments détachés hors de la portée des enfants.
Keep the unassembfed elements out the children 's reach.
VOIR NOTICE DE MONTAGE AU VERSO.
REFER TO ASSEMBLY INSTRUCTIONS NEXT PAGE.
NE PAS LAISSER DES ENFANTS AU DESSOUS DE 3 ANS SANS SURVEILLANCE. NEVER
LEAVE CHILDREN UNDER 3 UNATTENDED WITH THIS ITEM.
ATTENTION : Lejouet doit être monté oorrectement pour assurer une sécurité maximale. Bien
respecter le schema de montage. Il est necessaire d'effectuer des contrôles et des entretiens réguliers
des parties mobiles du jouet. Pour ne pas que le jouet se renverse ou provoque des chutes, n'oubIiez
pas de procéder à ces contrôles.
WARNING : For maximal safety, please ensure that this toy is assembled carefuiiy, by
folìowing mounting scheme instructions. It is necessary to make regular controls and
servicing of the toy moving parts, to avoid the toy overturning and causing falls. Do not forget
these controës.
Moulin Roty participe au programme Eco-emballage pour la revalorisation des déchets.
Afin de préserver |'environnement, il est conseillé de déposer cet emballage
dans les point tris prévus pour les recevoir.
Moulin Roty is involved in the Eco-packing program, please throw packaging
in dedicated storage areas to preserve environment.
Toute modification apportée à ce produit, non prévue par le fabricant, déclasse le produit de
Vusage pour lequel il a été conçu et engage alors la responsabilité de celui qui réalise cette
transformation ou modification.
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exclude this product from usage it was designed for.
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www.mou|inroty.fr
A
NOT735222 Version : 05l06
------------
... Bon, bien entendu ce n'est pas mis en page. Mais admettons qu'il y a très peu d'erreurs, alors même que le scan est de mauvaise qualité (transparence sur le verso). L'OCR s'en sort très bien pour un outil en test et devrait devenir une application indispensable rapidement. Pour tester cet outil il faut disposer d'un compte Google Documents et se rendre ici.
C'est limité à des images de 10Mo et il est annoncé qu'une bonne résolution est indispensable (enfin bon, mon image était pas terrible et c'est passé...). Attention toutefois, les textes ocrisés sont envoyés automatiquement vers votre bibliothèque GoogleDocs (il faut penser à faire le ménage après les essais :))
lundi 2 novembre 2009
Du renseignement 2.0 en bibliothèque? (2/4)
II - Test de logiciels pertinents
Si la visioconférence d'entreprise et le chat existent depuis quelques temps maintenant, l'utilisation massive et instinctive de ces outils restait jusqu'à peu interdite pour des raisons techniques. Puis la voix sur IP, le web 2.0 et l'évolution des technologies et des protocoles sont arrivés... Skype est le plus connu et probablement le plus utilisé de ces logiciels de communication unifiés (vidéo, chat, téléphone) mais un grand nombre existe aujourd'hui et faire le tri est relativement ardu.
Ainsi il importe tout d'abord de déterminer quels sont les besoins généraux en matière de service de renseignement à distance pour une bibliothèque (et de regarder ce que l'on peut avoir d'aussi bien que le payant pour pas un copec...). Selon moi les critères impératifs pour que le service soit fonctionnel aussi bien pour le personne que pour les usagers sont les suivants:
- gratuité si on veut que toutes les bibliothèques puissent lancer ces services sans réticence financière ou de la tutelle. Pour les tests je regarderais néanmoins les fonctionnalités novatrices sur certaines versions peu onéreuses.
- sans installation (service web) pour éviter de dissuader les usagers par une fastidieuse authentification
- multiplateforme/multiprotocole pour ne pas interdire le service à certains utilisateurs pour des raisons techniques.
- le partage d'écran est un plus non négligeable pour montrer des chemins sur le site ou des manipulations.
En revanche des services de visioconférence multi-usagers et les plateformes de travail collaboratif type Present.io ne me semblent pas rentrer dans le cadre de nos besoins (ce serait plutôt pour un usage collaboratif interne). SparkAngels a été disqualifié pour la lourdeur de la connexion (JAVA a jour indispensable) et le fonctionnement en communauté peu clair.
Enfin, ces tests sont présentés avant de savoir ce que nous réserve Google Wave...
Note: les tests ont été effectués avec deux postes Windows XP, dont le poste "usager" avec une faible configuration et simple ligne adsl.
- Yuuguu
Fonctionne sur Windows, Mac et Linux. Chat multiprotocole Skype, MSN, Yahoo, Google talk, ICQ. Pas de téléchargement nécessaire pour l'usager, en revanche le bibliothécaire devra installer une application en local pour pouvoir lancer la session. Partage d'écran limité à 100 minutes/mois (pour la version gratuite), ce qui parait un peu court (pas de limitation pour les utilisateurs qui ont déjà installé l'application Yuuguu).Version Yuuguu Plus à 15€/mois pour partage d'écran illimité et 30 utilisateurs en même temps (5 pour la version gratuite).
Nécessite à l'usager de se connecter (sur un widget exportable sur un site) avec un code que la bibliothèque lui indique. Possibilité de prise de contrôle de l'ordinateur (souris) de l'utilisateur sur sa demande (mais apparemment pas de raccourcis clavier pour reprendre contrôle, uniquement un bouton... qui peut s'avérer difficile à atteindre quand on est deux sur la même souris!). Possibilité de recevoir des appels VoiIP (les appels Skype notamment) sur paiement d'un abonnement (15 cents/min). Enfin, il est apparemment impossible d'envoyer des pièces jointes et les liens envoyés par chat ne sont pas clicables.
En conclusion: système de connexion très intéressant, léger, avec partage d'écran fonctionnel mais bridé pour la version payante.
[MAJ: le logiciel est désormais en version payante exclusive... dommage!]
- AdobeconnectNow.com
Mac et Windows. Élément de la suite Acrobat.com qui comprend un service de conférence et une suite bureautique. Le système repose sur AIR, la machine virtuelle de Adobe qui permet de lancer des applications hors navigateur (ce qui offre des possibilités intéressantes pour nous puisqu'une session lancée ne dépend plus de la fermeture éventuelle du navigateur et que plusieurs sessions peuvent être lancées en simultané. L'application est très complète (webcam, micro, chat, envoi de fichiers (un peu lent...) tableau blanc, partage d'écran). C'est très instinctif, les fenêtres bien agencées, full web (pour peu qu'adobe Air soit installé sur les deux machines). Dans les plus, possibilité de choisir le partage de tout l'écran, des applications ouvertes ou des fenêtres ouvertes (avec dans chaque cas la sélection des appli ou fenêtres que l'on veut partager). Une session de partage lancée, la fenêtre de la conférence se réduit en un module sur son écran. C'est un peu perturbant mais fonctionnel. Enfin, une fois inscrit, une adresse permanente permet de se connecter aux sessions d'un compte. Pas de possibilité de widget exportable en revanche.
En conclusion: une solution complète, full web qui souffre de peu de défauts hormis la nécessité d'avoir installé AIR, ce qui n'est pas toujours le cas chez les internautes.
- Skype4
Sous windows et Mac (version Linux sans partage d'écran).
Logiciel reconnu et très puissant mais qui nécessite impérativement l'installation par l'utilisateur (ce qui le disqualifie pour notre usage). Partage d'écran compliqué à trouver et aussi compliqué à désactiver. La fenêtre de vidéo/partage est envahissante (elle mange notamment la zone de chat en générant un ascenseur peu pratique. Fonction d'envoi de fichiers. Les liens envoyés par chat sont clicables (ce qui est appréciable). Le problème de l'installation sur le poste usager est ici secondaire étant donné la forte utilisation de Skype par les internautes.
En conclusion: un service relativement complet et puissant, très utilisé par les internautes mais qui pèche un peu par son organisation et nécessite l'installation sur le poste usager. A coupler avec une application fullweb.
- Tinychat
Application fullweb (multiplateforme). Léger et très rapide à prendre en main. Possibilité de voir 12 participants (webcam). Partage d'écran très simple d'utilisation (déplaçable mais pas de plein écran). Option d'invitations par Twitter et facebook. Possibilité d'enregistrer une session (en version payante). Les liens envoyés sont non clicables et la détection matérielle laisse parfois à désirer.
En conclusion: une application légère, fullweb, qui souffre de quelques défauts. On lui préfèrera Adobe si l'on recherche quelquechose de plus poussé.
- Oneeko
Mac et Windows. Très bonne application (séparée du navigateur pour le compte hôte) qui se démarque du lot par la fonction "see what they see" extrêmement pratique et qui fait gagner du temps lors d'une session de partage. Également la possibilité de capturer son écran à un instant T et de l'annoter avec les outils d'un tableau blanc classique (version payante). Une fonction permet d'inviter des contactes de son compte skype. La détection matérielle est très rapide et sans problème. Adresse permanente pour l'usager. L'envoi de fichiers est assez rapide. Le principal problème etant qu'il n'y a pas de chat, tout etant prévu pour se passer par voixIP...
En conclusion: probablement le meilleur service s'il ne manquant le point crucial du Chat, très gênant en renseignement à distance.
- Meebo
Fullweb. Le gros point fort de Meebo est qu'il est multiprotocoles et permets aux usagers de contacter la bibliothèque directement depuis leur client de chat personnel. Possibilité d'envoi de liens clicables et de fichiers. Un plugin firefox permets de se connecter automatiquement et un '"meebo notifier" permets de se connecter à son compte à l'ouverture Windows, sans avoir à lancer le navigateur. Fonction webcam. Il est possible de détacher le module de chat pour poursuivre la conversation tout en changeant de page de navigation. Malheureusement pas de partage d'écran à l'horizon.
En conclusion: l'un des meilleurs (et plus utilisés) services de chat pour du renseignement en ligne, mais qui reste limité au simple chat.
a venir: Vyew, ...